• Burger vegan à l'indienne

     Une petite recette, ça vous dit ?

    Il y a peu, j'ai été prise d'une grosse envie de burgers maison ! Alfredo était parti faire des courses, j'en ai profité pour lui dire de prendre des buns tout faits. 18h, plus le temps de faire lever la pâte etc...

    Mais les burgers, j'avais envie de les improviser avec ce que j'avais.
    Un rapide tour dans mes placards et je me suis décidée pour des steaks de lentilles corail un peu épicés. Quelques petits pois et noix de cajou pour le côté indien, de la pâte de curry jaune et le tour est joué ! Pas de pâte de curry chez vous ? Une cuillère de curry en poudre fera l'affaire !

    Alors c'est parti !

    1/ Commencer par faire cuire les lentilles avec deux fois leur volume d'eau. Personnellement, j'ai utilisé des cups et j'ai donc mis 1 cup de lentilles. Une tasse ou un petit verre c'est parfait aussi.
    (oui, oui, je cuisine toujours au pifomètre, j'ai pas changé depuis la dernière recette postée ici)

    2/ Préparer les graines de chia : une cuillère à soupe dans 100ml d'eau. Laisser gonfler.
    Ajouter des petits pois frais ou surgelés en fin de cuisson des lentilles. Concasser les noix de cajou.

    3/ Égoutter les lentilles-petits pois, ça fait une pâte et c'est très bien.
    Ajouter 1/2 cup de flocons d'avoine.
    Ici on n'avait que du son d'avoine, la faute à l'étiquette du vrac qui était trompeuse - Alfredo m'a rapporté du son une première fois, je lui ai demandé des flocons "petits" et il m'a de nouveau rapporté du son. Ravie j'étais... Donc on l'écoule comme on peut !
    Bref, dans un saladier ou une grande assiette creuse, on mélange les lentilles, le son d'avoine, les noix de cajou et les graines de chia qui ont bien gonflé.

    4/ Ajouter une cuillère à café de pâte de curry, bien mélanger à la cuillère puis à la main.

     

    Burger vegan à l'indienne

     

    5/ Façonner des steaks et les cuire au four 15-20min à 180°.
    Si vous les trouvez trop secs, vous pouvez aussi les faire revenir à la poêle dans de l'huile.
    Personnellement je les cuis au four et j'en mets quelques uns dans un tup au frigo, pour les faire revenir à la poêle dans les 2-3 jours suivants.

     

    Burger vegan à l'indienne

     

    On a accompagné ces steaks d'une sauce type "veganaise super rapide" (moutarde + crème de soja), de rondelles d'oignons rouges revenues à la poêle et un peu caramélisées et de salade. 
    Quelques frites de pommes de terre et patates douces et c'était parfait !

     

    Burger vegan à l'indienne

     

    Pour une recette encore plus digeste, vous pouvez faire tremper les lentilles avant la cuisson et mettre l'avoine dans la casserole pour les dernières minutes de cuisson des lentilles (en même temps que les petits pois par exemple).

    La prochaine fois j'essaierai de faire des steaks de seitan maison... Vous avez déjà testé ?

    En attendant, bon appétit !

    - Lilaluna -

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  • Je viens de finir un livre qui m'a fait pas mal réfléchir... Il s'agit de " Développer le lien parent-enfant par le jeu", d'Aletha Solter. Ce n'est pas le livre dont je voulais vous parler précédemment, mais comme on traverse une période bien particulière en ce moment, je voulais vous présenter celui-ci et vous parler un peu de ce qu'on vit avec mademoiselle D.

    Le jeu de régression


    Dans ce livre, Aletha Solter présente neuf formes de jeu qui permettent d'améliorer la relation qu'on a avec son enfant, notamment dans des situations de crise qu'on rencontre au quotidien, ou même de surmonter des épreuves difficiles voire traumatisantes pour la famille.

    Ces neuf formes sont :

    1. Le jeu libre, non dirigé
    2. Le jeu symbolique
    3. Les jeux de cause et effet
    4. Les jeux d'absurdité
    5. Les  jeux de séparation
    6. Les jeux de renversement de pouvoir
    7. Les jeux de régression
    8. Les activités avec contacts corporels
    9. Les jeux coopératifs

    Ici pas de gros traumatisme mais quand même de grands chamboulements avec l'arrivée d'un bébé et un déménagement. Dans le tourbillon de la vie, on n'y fait pas attention, ou alors on se demande pourquoi notre fille est si difficile ces jours-ci, mais si on s'arrête à peine deux minutes, on peut se rendre compte qu'elle se prépare elle aussi, à sa manière, à ces grands événements.

    Aujourd'hui, je vous parle donc du jeu de régression et également du jeu de renversement de pouvoir. Le jeu de régression peut être terriblement agaçant, frustrant, irritant pour les parents mais il est pourtant vraiment bénéfique.

     

    "Je suis ton petit bébé"

    Voilà une phrase que j'entends 100 fois par jour. Que dis-je... 1276 fois plutôt. De quoi me rendre folle. Imaginez un disque rayé qui se met en marche dès que vous ouvrez un oeil. Parce que oui, c'est la première chose que j'entends en me réveillant le matin. Mais aussi 37 fois avant même que j'aie pu m'assoir pour prendre mon petit déjeuner. Je l'entends quand je l'accompagne aux toilettes, que je tiens son t-shirt en attendant qu'elle veuille bien l'enfiler, quand je lui propose un jeu ou une activité, quand je prépare à manger (là, au moins 214 fois), quand je vais moi-même aux toilettes, que je prépare mon sac pour aller au parc, etc etc etc... Jusqu'à ce qu'elle tombe endormie.

    De quoi me rendre folle, oui. Et pourtant. Chaque fois je lui réponds que oui, elle est mon petit bébé (même si elle sait dormir sans couche, manger sans trop se salir, faire de la trottinette, souffler des bulles, dessiner des bonhommes et compter jusqu'à 15). Et dans mes moments les plus tendres, j'ajoute même "que j'aime à la folie ...et pour toujours" (merci Archibald, ceux qui ont lu "Mon amour" comprendront).

    Imaginez...
    "Pourquoi mes parents ont-ils voulu un autre bébé puisqu'ils m'ont, moi ? Je ne suis pas un bon bébé ? Et s'ils aimaient ce bébé plus que moi ? Peut-être qu'il faut que je leur montre comme je suis un super bébé... J'ai peur de trop grandir. Et en même temps j'adore faire des choses de grands. Je veux qu'on me laisse explorer et expérimenter comme je veux ! Mais j'ai aussi tellement besoin de me rassurer et me blottir dans leurs bras..."

    Alors pourquoi repousser ce besoin de réassurance, pourquoi le réprimer ?
    Seulement parce que je me sens terriblement frustrée de voir ma fille faire le bébé ? Parce que ça me fait peur de me retrouver avec deux bébés à la maison ? Parce que je suis fatiguée d'entendre toujours la même phrase en boucle ?
    Justement. Plus je vais dans son sens et plus elle est apaisée. Plus elle s'apaise et moins elle a besoin de ce jeu de régression. Alors allons-y, fonçons !

    L'enfant est toujours dans le jeu, et chaque fois qu'il fait le bébé, il invite son parent à jouer au jeu de régression. A l'adulte de saisir cette opportunité (je vous l'accorde, c'est plus facile de le voir comme une opportunité plutôt qu'une corvée quand on a bien assimilé ce qui se trame dans la tête de l'enfant...). Alors quand j'en ai la possibilité, le temps, l'envie (oui, ça aussi c'est important : ne pas se forcer, car l'enfant le sent) je lui propose différentes situations où elle serait le bébé :

    - donner à manger à la cuillère
    - donner le biberon
    - habiller
    - câliner
    - faire un jeu de nourrice : bascule (type "Bateau sur l'eau"), chatouilles (La p'tite bête qui monte)...
    - bercer
    - envelopper dans une couverture
    - chanter des chansons, des berceuses

    Un jour, alors qu'on prenait le bain ensemble, elle a même mimé avec un petit sourire qu'elle allait téter. Je lui propose négligemment, comme si c'était tout à fait normal. Elle accepte, mets le sein dans sa bouche, reste trois secondes sans aucun mouvement de succion et me dis "et voilà j'ai fini !" avant de retourner à ses jeux de transvasement.

    Alors oui, j'ai un peu peur de la suite, quand bébé sera là. Mais finalement, ma fille exprime très bien son besoin : Maman, aime moi, occupe toi de moi, ne m'oublie pas. Elle me rappelle et saura me rappeler si besoin qu'elle a autant besoin de moi que ce mini bébé. A moi de tout mettre en place pour avoir des temps d'exclusivité avec elle. Je me mets trop de pression ? Peut-être... Mais lire une histoire par-ci, faire un câlin par-là, et sauter sur l'occasion d'une sieste de minibébé pour construire une maison en briques, faire une cabane ou préparer une soupe de pâtes en feutrine/kiwi en bois, ça me semble envisageable :)

    Enfin ça, je vous le confirmerai ou pas dans quelques mois... ^^

     

    "Raaaaaaaaaaah laissez-moi tranquille !"

    D. mets tes chaussures, laisse la chaise où elle est, assied toi correctement, non on ne va pas au parc maintenant il faut faire à manger, lave-toi les mains, enfile ton gilet, frotte tes dents, range les balles, ramasse ce truc que tu viens de lancer par terre, prends un mouchoir pour te moucher, allonge-toi, dessine sur une feuille pas sur la table, on y va, c'est l'heure.

    Ça me fait penser à la chanson "Fais pas ci, fais pas ça !", pas vous ? Même si toutes les formulations sont plutôt positives, on impose quand même beaucoup de choses à nos enfants. Ils ne choisissent pas forcément l'heure du repas, du coucher ou du départ. Tous ne choisissent pas leurs habits ou ne donnent pas leur avis sur la composition des menus (bien sûr, ça dépend des foyers).
    Bref, il y a de quoi se sentir tout à fait inférieur à l'adulte. Et qui dit se sentir inférieur, dit perte de confiance en soi, frustration ou même colère ...et tout ça finit en crise.
    "Mais qu'est-ce qui lui prend !?"

    Exemple : l'enfant a décidé de créer un parcours dans le salon avec toutes les chaises et les coussins. Il est l'heure de se mettre à table, on lui demande les chaises une fois, deux fois, trois fois, pour pouvoir s'asseoir autour de la table. Bon, c'est vrai, on aurait pu lui trouver une super motivation pour coopérer mais on est plutôt fatigué et on ne regorge pas toujours d'idées. Bref, ça se termine en réquisition des chaises et ramassage de coussins rapidos.

    Ok, donc là, l'enfant nous montre les crocs tel un tigre, nous hurle dessus, voire nous tape ou nous montre qu'il veut le faire. Je fais quoi, je rugis plus fort pour montrer qui est le chef ici/je le tape/je le mets dans sa chambre ? Hum... Non :)
    Et si on jouait plutôt ? Voici venir le jeu de renversement de pouvoir ! Histoire de laisser l'enfant reprendre un peu confiance, devenir plus fort que nous et canaliser son énergie. De toute façon, s'il part en crise on va manger froid, alors tant qu'à faire...

    Il montre les crocs, nous crie dessus ? On prend un air apeuré, vraiment craintif et désemparé.
    Il veut nous taper ? On lui propose de nous assommer plutôt avec des coussins : "oh je vois que tu veux me frapper... et si tu me lançais les coussins plutôt ?" Puis on feint de s'écrouler quand il nous touche.

    Dans le jeu de renversement de pouvoir, l'adulte se montre faible, effrayé, maladroit, stupide...

    Le tout est de rire et de faire rire. C'est le meilleur moyen de désamorcer une situation de crise ! Le rire aide à se défouler de l'angoisse issue du sentiment d'impuissance. Et plus l'enfant se défoule de ces émotions douloureuses, plus il peut ensuite coopérer facilement.

    "Allez, je remets les chaises autour de la table... Roooh mais cette chaise est trop lourde, je n'arrive pas à la porter... Raaah je n'arrive pas non plus à la pousser ! Mais c'est pas possible, elle est collée au sol ou quoi ? Tu arrives à déplacer les chaises, toi ?!"

    :)

    Oui, oui, je souris bêtement, car je pense à cette petite fille qui s'empresse de tout ramasser ou ranger plus vite que moi quand je joue ce jeu là. Je dois vous avouer qu'avec mon énorme bidon ça me rend bien service ! 

    Pourquoi je vous parle aussi du jeu de renversement de pouvoir dans cet article ?
    Parce mademoiselle D. n'a pas choisi d'être grande soeur. Et même si la plupart du temps elle est plutôt bienveillante et super-mignonne, elle peut aussi parfois être agacée de cette situation. En tout cas, nous avons du faire face à des crises ces derniers mois, dont nous n'avions pas du tout l'habitude.
    Depuis la lecture du livre d'Aletha Solter, j'arrive mieux à cerner les moments où elle me propose ce genre de jeu, ou alors les moments où je dois absolument lui proposer, pour que l'une ou les deux (ou les trois !) ne montent pas dans les tours.

     

    J'arrête là, je pense que vous avez compris le principe.
    Évidemment, par cet article, je ne veux absolument pas imposer ou prôner un mode d'éducation. Chacun fait de son mieux et nous avons tous nos faiblesses : fatigue, préoccupations, enfance compliquée... Je souhaitais simplement partager avec vous cette lecture, qui m'a permise de mieux analyser certaines situations et de trouver en moi encore un peu plus de patience. Parce que oui, j'essaie d'être bienveillante, mais j'y arrive mieux quand je comprends pourquoi je le fais.

    A très vite

    - Lilaluna -

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  • Voilà un grand classique, mais qui a l'air si magique que j'ai eu envie de tenter l'expérience avec mademoiselle D. De quoi nous occuper une petite heure avant cuisson, et de nombreuses heures après

    Tutoriel craies de cire


    J'ai commencé par chercher tous les crayons de cire qui trainaient dans la maison...

    Tutoriel craies de cire


    Puis je me suis attelée à la (laborieuse) tâche de retirer le papier qui les entouraient.
    Pour le papier noir (crayons offerts au restaurant) c'était assez rapide et facile,
    mais le papier vert collait énormément !!

    Au fur et à mesure, D. les coupait en petits morceaux
    (j'ai coupé les gros crayons au couteau)

    Tutoriel craies de cire


    L'étape préférée de ma mistinguette : remplir les moules en silicone avec les morceaux de crayons

    Tutoriel craies de cire


    Puis on met au four à 100° et on attend que ça fonde (10min environ)

    Tutoriel craies de cire


    L'étape la plus difficile : on attend que ça refroidisse bien et que ça sèche avant de démouler !!

    Tutoriel craies de cire


    Et c'est partie pour le dessin !
    (oups, je me rends compte que je n'ai même pas de photo de ce que ça rend)

    Verdict : c'était vraiment chouette à faire (mis à part le décollage du papier vert... -_-') MAIS nous n'avons pas mis assez de morceaux de craies dans chaque moule et les coeurs trop fins ont cassé ! Bon, au final on pourra toujours les refondre, n'est-ce pas ?!

    Voilà, j'espère que ce petit tutoriel vous aura plu.
    Je prépare quelques articles d'avance car je pense que bébé ne devrait plus tarder...
    Alors à tout bientôt !

    - Lilaluna -

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  • C'était LE big challenge de cet hiver : tricoter un pull pour Alfredo.

    J'avais acheté les pelotes il y a peut-être un an et demi, mais que voulez vous, c'est toujours les petits projets rapides que je fais d'abord, donc les pulls, snoods, bonnets pour mademoiselle D...
    Bon et puis en général, en été, le cocooning est différent et je passe moins de temps à tricoter, ce qui est un peu dommage car c'est en octobre qu'on commence à avoir besoin de pulls, et pas en mars quand le soleil revient !!

    Cet hiver, au lieu de préparer de la layette pour bébé 2 (qui croule déjà sous la layette tricotée par mes soins et les mimines de ma maman - on ressort ce qui a servi pour bébé 1, hein !) j'ai remonté mes manches et commencé par chercher un modèle de pull
    - qui convienne à monsieur
    - qui convienne à ma laine (pas envie de me casser la tête avec des calculs et des échantillons à tout va)

    Finalement, tant que je lui tricotais un pull, Alfredo était heureux. Donc j'ai eu libre choix du modèle, que j'ai trouvé sur le site Drops design. Il s'appelle Twin river et la laine utilisée, la Drops Nepal, est composée de 65% de laine et 35% d'alpaga.

    Un pull bien chaud pour Alfredo

     

    L'avantage de cette laine c'est qu'elle est assez épaisse donc ça monte trèèèèèèès vite !
    ... et en plus, elle nous tient chaud quand on la tricote ^^

    Ce modèle se tricote en rond, de bas en haut
    - du bas jusque sous les manches
    - chaque manche séparément
    - on assemble le tout et on continue à tourner jusqu'au col.

    J'adore cette façon de tricoter : très peu d'assemblage à la fin, donc quand on arrête les mailles du col, le pull est déjà quasi fini (reste à coudre les petites ouvertures sous les bras et rentrer les quelques fils à droite à gauche).

    A peine terminé, Alfredo l'a essayé. Jugez par vous-même, en tout cas ça nous plait :)

    Un pull bien chaud pour Alfredo

     

    Quand j'ai terminé ce pull, on a eu encore quelques semaines de froid glacial - la faute au printemps qui a bien tardé à venir cette année... Alors Alfredo a eu le temps de le porter et me dit qu'il le portera encore les prochains mois, même lors des fraîches soirées d'été (haha il est chou ♥)

    Il aime les manche bien longues, la texture moelleuse, le col rond qui ne serre pas le cou et les raglans.

    D'ailleurs en parlant de raglan, ça m'a donné un peu de fil à retordre. Pour celles et ceux qui souhaiterais tricoter ce modèle, prenez bien le temps de lire les indications de points et techniques spécifiques avant de vous lancer. Je tricotais souvent tard et fatiguée, j'ai fais plusieurs bourdes que j'ai du détricoter...!

    Un pull bien chaud pour Alfredo

    Me référer à la photo du modèle a été pas mal aussi pour comprendre mes erreurs...

    Ce qui est chouette avec le site Drops design, c'est qu'en plus de proposer des modèles gratuits, vous avez plein de tutoriels vidéos. Ainsi j'ai appris à faire des rangs raccourcis, pour avoir un col un peu plus court devant et plus long derrière. Cette technique me faisait un peu peur à la base car je l'avais lue dans un livre et n'avais rien compris du tout. Ca me semblait hyper compliqué. Et bien non :)

    Après avoir terminé ce pull, j'ai pu quand même tricoter un peu pour bébé qui s'en vient et je vous montrerai ça prochainement.

    En attendant, des bises à tous et profitez bien des rayons du soleil !

    - Lilaluna -

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