-
Bonjour, bonjour,
Aujourd'hui je souhaite partager avec vous tout ce que nous avons mis en place ces derniers mois, depuis le premier confinement et la maladie du chéri. Cette période de pandémie nous fragilise tous un peu, que l'on vive la situation avec sérénité ou beaucoup moins bien. Ici, nous nous sommes beaucoup épanouis au printemps dernier, mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Il a fallu mettre pas mal de choses en place et un rythme très régulier pour trouver l'équilibre dans nos journées confinées. Et depuis octobre, le contexte familial fait que le quotidien peut être parfois semé d'embûches. Alors de nouveaux outils sont venus s'ajouter pour nous faciliter la vie.
Je pense que tout cela peut servir dans n'importe quelle situation. Alors il me semblait important de venir déposer ces outils ici pour vous les rendre disponibles.
Se repérer dans le temps
Les filles nous demandent régulièrement quel jour on est, qu'est-ce qu'on fait demain, dans combien de jours elles font telle activité. Et depuis que leur papa est hospitalisé très régulièrement pour des périodes plus ou moins longues, il était important de mettre tout ça en évidence, visuellement.
Cela fait trois ans que nous nous servons de la poutre du temps. Aujourd'hui plus que jamais, elle est un outil précieux. Nous l'avons coloriée pour repérer facilement les jours de la semaine, en suivant le code couleur de la classe de mademoiselle D, ainsi que les saisons, qui sont aussi mise en valeur par ces étiquettes.
Nous avons tracé au feutre orange les hospitalisations du chéri (la mini a voulu participer comme vous pouvez le voir...) et collé une photo de lui sur une petite pince à linge pour marquer le jour de son retour à la maison. Une autre pince avance quotidiennement et nous faisons des croix au fur et à mesure sur les numéros des jours (quand on n'oublie pas).
Les vacances sont en jaune et annoncées par une étiquette, tout comme les fêtes : Noël, nouvel an, mardi gras, Pâques... Et les anniversaires de tous les membres de la famille sont marqués par une petite gommette en forme de cœur.
Lorsque les filles me posent une question à propos du temps qui reste avant ci ou ça, je leur propose toujours d'aller regarder ensemble sur la poutre. Parfois on ajoute à leur demande un petit dessin pour qu'elles retrouvent en autonomie le jour qui les intéresse (une invitation chez une amie par exemple). Ainsi, cet outil est utilisé vraiment souvent et ne se réduit pas juste à un joli élément accroché au mur de leur chambre.
L'organisation des repas
Vous me comprenez sûrement si je vous dis que j'en ai marre de chercher toujours quoi faire à manger, d'être la seule à savoir ce qu'on mange ce soir, la seule à savoir ce qu'il faut acheter pour les courses de la semaine... Alors j'ai fini par convoquer tout le monde autour de la table pour que nous choisissions en famille les plats de notre semaine. Des plats basiques qui peuvent se décliner facilement en différentes saveurs selon la sauce ou le légume.
Nous avons fait un menu hebdomadaire affiché sur le réfrigérateur, qui évolue à peu près tous les trois mois, en fonction des saisons. Comme il est plutôt varié, nous ne nous lassons pas et la récurrence des plats fait que mademoiselle D a totalement intégré ce rythme et se réjouit d'avance : "C'est le dernier jour d'école alors demain soir c'est pizza !"
Ainsi, le chéri peut lancer la popotte quand je suis de sortie avec les filles. Et lorsqu'il est à l'hôpital et qu'une personne vient nous aider à la maison, elle sait quoi mettre en route si je suis en train de tenter par tous les moyens de mettre les filles au bain.
De même, il nous suffit de regarder le menu pour savoir quoi noter sur la liste de courses et se rendre compte rapidement de ce qu'il manque dans le frigo.
Alors je dois dire que cette organisation m'enlève une énorme charge mentale et m'accorde même plus de temps. Pour rien au monde je ne reviendrais en arrière ! Après, évidemment, nous restons souples ! Nous n'hésitons pas à intervertir deux repas par exemple, ou à plutôt réchauffer des restes quand il y en a trop. Mais nous gardons ce cadre qui aide énormément et tout le monde à la maison l'apprécie !
Le rythme de la journée
Face à la chambre des filles, nous avons installé quelques affichages pour nous aider au quotidien. Pour gagner en autonomie et pour ne pas faire face à de l'opposition ou des revendications chaque fois qu'on essaie de se préparer à partir par exemple (allô les 2,5 ans et la grosse phase d'affirmation de soi !). Je vous détaille ci-dessous nos affichages.
Routines du matin et du soir
J'ai trouvé ces petites routines sur ce site. L'avantage des cases blanches est qu'on peut ajouter nos propres dessins et ainsi personnaliser notre routine. J'ai ajouté un dessin pour la douche, le rangement des jouets, la préparation des affaires d'écoles, l'histoire du soir...
La routine est suffisamment rodée maintenant pour ne pas re-détailler chaque image avec les filles, mais quand on voit l'une d'elles qui semble planer, on lui demande "Tu en es où dans ta routine ?" et elle file regarder les images pour ensuite embrayer sur ce qu'il manque.
Plannings pour la semaine et les jours sans école/crèche
Pour se préparer au retour du chéri à la maison en novembre, la psychologue qui nous accompagne m'a conseillé de faire un planning avec des plages horaires colorées qui correspondent à des moments différents de la journée. Je l'ai réalisé sous les yeux des filles et avec leur aide au choix de couleurs et coloriage. On a ensuite renommé chaque plage horaire à la demande de la mini à base de "C'est quoi là ? Et là ?"
L'idée était de les préparer à l'idée que papa serait certainement fatigué et peu disponible, qu'il faudrait le laisser se reposer et rester parfois bien calmes. J'ai essayé de penser ce planning en m'inspirant de la pédagogie Steiner Waldorf et en imaginant ce rythme de journée comme une respiration : temps qui bouge/excitation, puis temps de calme et de repos.
Finalement, avec les jour qui raccourcissaient, nous avons un peu changé le planning (surtout au niveau des sorties au parc !), mais sans plus le regarder nous suivons à peu près les couleurs et sommes pas mal calés. Ce rythme donne beaucoup de confiance à notre grande qui sait bien à quoi s'attendre dans sa journée.
S'occuper pendant le temps calme
Évidemment, il a fallu réfléchir ensemble à ce que les filles pouvaient faire pour s'occuper sans déranger papa. Nous avons fait une liste elles et moi, et créé une roue des activités calmes. Deux de ces activités sont les seules possibles pendant le temps calme après repas : lire ou écouter des histoires enregistrées.
Les autres peuvent être demandées après ce temps calme passé dans la chambre, par exemple, et se faire dans le séjour (parce que je garde quand même un oeil sur elles quand elles font des perles ou de la pâte à modeler !). Elles demandent aussi parfois de l'aide pour un puzzle ou ajuster leurs gommettes, alors ce sont des activités pour lesquelles je dois être disponible. Généralement, je tricote à côté, pend du linge ou dessine avec elles et ça fait un petit temps tranquille toutes ensemble bien sympathique ♥
Je vous mets notre roue des activités calmes en téléchargement, avec nos propres activités, certes, mais vous pourrez facilement la modifier en collant une autre activité dessus.
Télécharger « Roue calme.pdf »
Les règles de notre famille
Et pour finir, quelque chose que j'ai longtemps trouvé assez cliché, a fini par prendre place chez nous, affichées au milieu du salon : les règles de notre famille. Ces règles ont été faites, pensées, imaginées tous ensemble, autour de la table dans le but d'améliorer l'ambiance à la maison. Chacun a pu exprimer ce qui le chiffonnait un peu chaque jour et nous avons cherché des solutions pour rédiger tout ça de façon positive (et éviter les "ne pas").J'en ai fait une belle affiche colorées et surtout, j'ai accompagné chaque règle d'une illustration pour que les filles puissent se les remémorer facilement. D'ailleurs c'est drôle, elles s'envoient parfois l'une ou l'autre "lire" une règle, pour rappel ! ^^
L'intérêt est que déjà, à la création de ces règles, chacun a pu être entendu dans les difficultés qu'il traversait. Et on a pu rapidement arriver à la conclusion que si chaque personne se sentait respectée, l'ambiance à la maison serait très agréable. Ensuite, cela nous permet de gérer les conflits et rapportages sans prendre parti et juste constater : "Ah oui, elle t'a tiré la langue et dit des mots cailloux ? Elle n'a pas respecté la règle." Point. Ça permet souvent de désamorcer les disputes avant que ça s'envenime et pfiou... C'est plus reposant !
Et ça nous permet aussi, à nous parents, de réfléchir aux valeurs qu'on souhaite transmettre et à l'image qu'on véhicule. Nous avons nous-même notre petite règle, pas évidente à respecter pour nous, je vous l'avoue : pas de téléphone entre le goûter et le coucher des filles (ou du moins pas devant elles si vraiment c'est nécessaire).
Et chez vous ? Comment ça se passe ?
Avez-vous un menu de la semaine, préparez-vous tous les plats à l'avance ou préférez-vous improviser ?
Et comment se passent les règles de votre famille ? En avez-vous eu besoin ou non ? Écrites ou pas ?
Racontez-moi :)
Je vous souhaite une bonne semaine, de bonne vacances pour ceux qui les démarrent comme nous ou sont en plein dedans, une bonne reprise pour les autres ! En tout cas, profitez du beau temps !- Lilaluna -
3 commentaires -
Je voulais raconter ce qui était arrivé à notre famille cet automne, je voulais mettre des mots...
Mais comment raconter l'irracontable ?Comment raconter la journée du 6 octobre, le chéri qui enchaîne médecin, labo, scanner, urgences... Et moi, dans l'attente et l'angoisse, à me répéter sans cesse "ce n'est peut-être rien..." pour me rassurer.
Comment raconter cette journée du 8 octobre où, sur le pas de la porte, devant les filles qui jouent gaiement au pied de notre immeuble, il pose les mots "lymphome" et "chimiothérapie" sans réaliser qu'il s'agit d'un cancer... Mon insistance pour lui faire prendre conscience que oui, c'en est un, devant nos filles qui ne comprennent rien. Encaisser, s'enlacer, puis leur expliquer avec des mots simples, se voulant rassurants mais sans minimiser...
Comment raconter cette semaine d'allers-retours à l'hôpital pour lui, ces examens à n'en plus finir, essayer de s'organiser pour l'accompagner au moins une fois, en espérant rencontrer le docteur, et tout qui s'annule par un simple sms : pas d'accompagnateur, merci. Décommander la baby-sitter en ravalant les larmes.
Et comment raconter cette journée du 15 octobre, cette hospitalisation d'urgence après un examen, son appel le soir pour m'expliquer qu'en fait il ne sortira pas avant cinq semaines au moins... Encaisser encore. Coucher les filles, puis m'effondrer.
Encaisser, encaisser, presque chaque jour. Son transfère en réa, même s'il ne s'agit "que de surveillance", le changement de diagnostique, beaucoup moins rassurant, les risques associés, la prise de conscience de son état de santé l'été dernier, l'arrêt de tous ses projets professionnels et artistiques, l'annonce à notre entourage proche et moins proche... Et là, une vague d'amour et de soutien qui nous engloutit. Reprendre des forces, enfin. Laisser les filles à mes parents et le rejoindre, aller le voir à l'hôpital, découvrir son air hagard, lui tenir la main, le sentir se détendre enfin. Tout va bien aller... ♥
Rester des heures à discuter dans cette chambre d'hôpital, lui lire des articles, le regarder dormir, parler encore et encore, regarder par la fenêtre le soir qui descend doucement, changer de blouse et de masque après avoir fait une "pause", dans une salle à part, pour manger un encas, rire et parler encore, sans se lâcher la main. Puis rentrer à la maison, seule, le réservoir affectif rempli, le sourire aux lèvres. Essayer de prendre soin de soi, de se cocooner pour reprendre des forces et de l'énergie, essayer de manger, même si ça ne passe plus, profiter d'être seule pour se prélasser dans le bain, mais être en proie aux angoisses dès que l'oeil se ferme. Ne pas dormir alors que les filles ne sont pas là et que je n'allaite plus toute la nuit comme quelques jours auparavant... Se précipiter dans une pharmacie au bout de trois nuits pour survivre à ces insomnies et dormir, enfin.
Comment raconter le sevrage de la mini qui n'est pas vraiment choisi, ce sevrage forcé pour elle et moi ? Les différentes étapes qui ont menées à ce changement, ses larmes et les miennes, le manque d'ocytocine, ce creux dans la poitrine ? J'y reviendrai plus tard...
Mais comment raconter l'annonce de l'arrêt des visites à l'hôpital, dû au confinement ?! Se sentir chacun de notre côté comme abandonné... Laisser la tristesse nous envahir puis s'apaiser, accepter. S'appeler, chaque jour, même quand il n'en a pas la force, même une seule minute, parfois vingt quand ça va bien. Savoir que c'est un jour difficile quand il ne regarde pas les photos des filles que je lui envoie. Et prendre sur soi, se dire que ça ira mieux demain, peut-être, ou pas...
Mais toujours garder en tête que ce n'est qu'une période, que ça passera.
Se focaliser sur le mois d'avril, lorsque le printemps sera là, lorsque nous fêterons les anniversaire des filles et qu'il aura sa toute dernière hospitalisation. C'est un marathon, mais qui a une fin. Parce que la bonne nouvelle c'est qu'on peut déjà parler de rémission. Rémission ne veut pas dire guérison, mais le traitement fonctionne et en allant au bout, il sera guéri. Et nous pourrons envisager de nouveau tout ce qui nous nourrit : faire du vélo en famille, jouer, faire des acrobaties et des batailles de chatouilles, aller au parc, ou prendre le train pour revoir des amis (on croise les doigts). Mais surtout, nous pourrons le revoir monter sur scène ♥
Notre réalité a beaucoup changé, vous l'aurez compris. Je me suis arrêtée de travailler pour l'instant, car il m'était impossible de tout mener de front sans risque de m'effondrer, je dois le dire honnêtement.
De presque zéro déchet, nous sommes passés à la nourriture emballée, parce qu'on ne va pas se mentir, avoir les mains dans la farine me fait très plaisir, mais c'est aussi parfois une charge mentale supplémentaire. Alors notre frigo qui était presque vide auparavant est plein de gnocchis, pâte brisée, fromage râpé, petits suisses etc... Et tant mieux, c'est ça de moins à penser, on fera mieux quand on le pourra.
Le soutien s'est aussi organisé et nous sommes rarement seuls pendant 24h. Quand nous n'avons pas un parent ou une amie qui vit chez nous quelques jours, l'aide se met en place pour ce qu'on appelle "le marathon du soir". Vous savez, l'enchaînement délicat du bain-préparation du repas-repas-les dents-l'histoire-au lit. Avec la mini qui dort beaucoup trop à la sieste de la crèche, ça peut durer parfois cinq heures... Dur. Alors le voisin ou la baby-sitter qui viennent offrir leur aide gracieusement, on les aime fort ! ♥Notre nouveau quotidien, c'est aussi un abonnement à la pharmacie et aux taxis VSL, un pilulier à remplir toutes les semaines, faire face à la douleur intolérable, aux cheveux dans la douches, à une morphologie mise à mal et qui change sans arrêt, c'est la peur du covid et de toutes les maladies et infections qui trainent, faire vacciner toute la famille contre la grippe, être intransigeants sur le port du masque et le lavage de main, encore plus qu'avant...
Mais c'est aussi savourer chaque petite chose positive : une bonne nuit, un bon repas, rire de son envie de cornichons aigre-doux, regarder une série collés sur le canapé quand il est à la maison, se réjouir de le voir reprendre des forces, se lever et participer à la vie de la maison, lire des histoires aux filles sous la couette, crocheter des balles de jonglage pour les prochaines commandes... :)
Je ne savais pas comment raconter notre histoire, mais je crois que je l'ai bien résumée. Notre vie va encore aller cahin-caha pendant quelques mois, puis ce sera derrière nous. Et en attendant, la maison se remplit de nos décos de Noël, les filles font toujours autant de cabanes et de cabrioles, chantent et jouent. Alors on va profiter de chaque bonheur, même le plus infime.
♥ Prenez soin de vous et de vos proches ♥
- Lilaluna -
8 commentaires -
Je n'en reviens pas d'être arrivée au bout de ce défi que je m'étais lancé, de faire un calendrier des fruits et légumes de saison et locaux, une page peinte pour chaque mois...
J'ai l'impression que le style a pas mal changé d'un mois à l'autre, parfois plus réaliste, parfois plus naïf... Couleurs intenses ou très diluées... Désolée s'il n'y a pas vraiment d'unicité, c'est que ce n'est pas mon métier, je tâtonne, essaie des choses, mais le principal était de prendre du plaisir à s'asseoir pour peindre (ce que je vais continuer avec l'Inktober, même si j'ai pris beaucoup de retard ces dix derniers jours) ET d'avoir un calendrier sur mon frigo pour faire les listes de courses avant d'aller au marché et le partager avec vous bien sûr !! :)
J'ai déjà eu quelques retours, je sais que plusieurs d'entre vous l'impriment et l'utilisent et vraiment ça me touche. Merci beaucoup pour votre patience, ça s'est fait un peu dans le désordre, avec des mois manquants, mais ça y est, il est complet ! Vous me direz si vous souhaitez que je réunisse tout en un seul fichier à télécharger.
Pour la petite histoire de ce mois d'octobre, j'avais commencé à faire la liste des fruits et légumes fin septembre, tout dessiné au crayon le 1er octobre et démarré la peinture peu de temps après, à raison de dix minutes par-ci, quinze minutes par-là... Et ce qui devait arriver arriva : à force de laisser "traîner" ma feuille sur mon bureau toutes palettes ouvertes et pinceaux à dispo, la mini s'est sentie l'âme créative et a barbouillé six ou sept fruits et légumes d'aquarelle marron (celle-là même créée par les divers mélanges de ma grande D - oui je pleure encore ma belle palette colorées, réduite à un monochrome marronnasse).
Bref, après avoir géré la crise (la mienne, hein) du mieux que je pouvais à coup de "je t'aime très fort, j'ai passé beaucoup de temps à dessiner, je dois tout recommencer et je me sens vraiment découragée, quand je te demande de ne pas toucher tu ne touches pas mes affaires d'accord ?" suivi d'un "ouiiiii" larmoyant sur mon épaule, après tout ça donc, j'ai repris une feuille, un crayon, puis tout recommencé et fini vite, vite, le soir de préférence et en écoutant des podcasts !
Le voilà donc le calendrier d'octobre, où les fruits et légumes d'été ont presque tous disparu, et où les choux et courges se font la part belle. Ce mois-ci on dit bonjour aux endives, aux betteraves, aux kakis... Et on se régale de champignons et de noix, noisettes, amandes et châtaignes.
Télécharger « Calendrier octobre.jpg »
Bonne fin de semaine à tous et bonnes vacances pour ceux qui en ont !
- Lilaluna -
votre commentaire -
Fin juin, je vous partageais nos réflexions en cours... Mademoiselle D avait très mal vécu la reprise à l'école, pas tellement à cause du contexte sanitaire. Et la phobie scolaire s'est invitée dans notre maison insidieusement, nous usant tous nerveusement pendant tout le mois de juillet. Parce qu'un enfant angoissé, c'est pas juste un enfant qui a peur, c'est un enfant qui souffre et toute une ambiance familiale qui est impactée. Alors tout a été remis en question. Il était impossible de la faire retourner à l'école dans cet état, nous avions besoin de temps et par chance, du temps nous en avions à ce moment-là.
Du temps pour réfléchir...
Je me suis alors tournée vers l'instruction en famille, communément appelée IEF. J'ai lu énormément : André Stern, John Holt, Eve Herrmann entre autre... Suivi des comptes Instagram qui traitent de l'IEF, pour savoir comment les uns et les autres s'organisent. Parce qu'il n'y a pas qu'une seule manière de faire l'instruction en famille.
Il y a ceux qui font comme l'école, avec planning par matière, mais à la maison, avec salle de classe aménagée ou non. Ceux qui utilisent des cours par correspondance, comme le CNED, qui est le plus connu, mais aussi les cours Pi, Ker Lann, Griffon, etc...
Ceux qui se rapprochent d'une pédagogie alternative en particulier, Montessori, Steiner Waldorf, Charlotte Mason, Reggio... et ceux qui piochent un peu dans tout.
Ceux qui sont inscrits à beaucoup d'activités dans la semaine, éveil musical, équitation, poterie, piscine... et ceux qui restent surtout jouer à la maison ou font des sorties nature.
Ceux qui ne préparent aucune activité et ne prévoient aucun apprentissage dirigé, préférant laisser les enfants apprendre librement, juste en vivant des expériences riches (sorties, discussions, rencontres de spécialistes...).
Cette dernière option me paraissait la meilleure pour notre D. J'ai souvent pu observer combien elle apprend vite lorsque le sujet vient d'elle, d'une question qu'elle se pose. Alors je ne prépare plus aucune activité comme je pouvais le faire avant. Je propose simplement des choses de la vie quotidienne comme cuisiner, se promener, lire des livres (on profite d'ailleurs des siestes de la mini pour lire des livres plus compliqués et se coller sur le canapé), peindre librement ou en prenant des modèles de dessins ou de photos...
Pendant le confinement, elle s'est passionnée pour plusieurs sujets et j'ai beaucoup appris avec elle. Car non, le parents n'est pas sensé tout savoir. On se renseigne avec elle, à l'aide de livres ou d'internet, et on répond juste à la question, sans s'étaler plus. De là peut venir une nouvelle question, ou alors la satisfaction d'avoir eu la réponse et hop, elle passe à autre chose. Pour répondre à ses questions, nous avons fait de la botanique (observé des plantes pousser, fait des schémas), évoqué les éclipses de soleil avec une lampe et un globe, fait un œil en coupe en cire pour expliquer la vue, appris quelques signes de LSF, fabriqué une horloge et installé une frise numérique, lu beaucoup de livres sur les dinosaures... Lorsqu'on laisse l'enfant aller à son rythme et qu'on se rend un minimum disponible, on se rend compte que l'apprentissage est permanent. Même à travers le jeu ! J'ai surpris mademoiselle D faire un spectacle de marionnette en "allemand" à sa sœur pour lui expliquer un jeu de mathématique présenté par la prof d'allemand de l'école dans une petite vidéo. Pas sûre que mini L ait compris quoi que ce soit, mais elle appréciait le spectacle et moi j'étais bluffée de voir qu'elle avait tout intégré in extremis.
En repensant à tout ce que nous avions vécu et partagé, je me rendais compte à quel point c'était tentant de continuer à vivre tout cela. Sachant que dans un contexte normal, nous pouvions faire des sorties, mini L aurait été au jardin d'enfants et j'aurais été entièrement disponible pour ma D, nous pouvions rencontrer d'autres familles et échanger avec elles...
Je me suis alors rapprochée des familles de ma ville qui pratiquaient l'IEF. J'ai organisé une rencontre au parc et découvert différentes façon de voir et vivre les choses avec un intérêt commun : le bien être des enfants. Mais très peu de familles étaient partantes pour faire des échanges de garde, ce qui pour moi était la seule possibilité de continuer à pratiquer mon activité. Une famille habitait beaucoup trop loin de chez nous malheureusement. Et l'autre n'était qu'au début de cette réflexion... Nous avons alors fait le calcul. Il fallait que je travaille au moins deux jours plein par semaine. J'ai cherché, postulé à droite et à gauche, envoyé des candidatures spontanées à tour de bras. En vain. Rien...
Alors j'ai réfléchi autrement.
Du temps pour demander de l'aide...
Lorsqu'on se retrouve avec un enfant qui se sent si mal, lorsqu'on se sent soi-même dépassé et qu'on ne parvient pas à l'accompagner dans ses grosses émotions, il peut être judicieux de demander de l'aide à l'extérieur. Nous avons fait appel à une psychologue pour l'aider, pour nous aider, à surmonter cette épreuve de la phobie scolaire. Deux séances ont suffit.
Ensemble, nous avons mis des mots sur ce qui posait vraiment problème. Nous avons discuté, lu des livres, dessiné, joué... La parole de ma D s'est libérée petit à petit. Elle se sentait plus en confiance et entendue. Nous avons pris une décision avec son accord : demander à la changer de classe. Elle était soulagée. La phobie a doucement disparu.
Juste avant la rentrée, nous avons rencontré la nouvelle directrice de son école et lui avons expliqué ce que nous avions traversé pendant l'été. Mais également tout le parcours de mademoiselle D depuis son entrée à l'école, tous les enseignants qu'elle avait eu (neuf en deux ans !), son profil atypique et sa singularité, notre quotidien à la maison avec les émotions qui sortent x1000. Et par chance, cette nouvelle directrice était la meilleure personne sur laquelle nous pouvions tomber. Elle s'est adressée directement à notre D pour lui dire à quel point il était important qu'elle se sente bien dans l'école et qu'elle allait tout faire pour l'aider.
Nous avons rencontré également ses deux enseignantes qui ont été extrêmement réceptives et ont réfléchi à ce qu'elles allaient mettre en place dans la classe pour lui faciliter la vie. Elle nous ont dit qu'il était vraiment important, pour elles, de comprendre les caractéristiques de chaque enfant afin d'adapter leur classe et que des enfants apaisés, c'était une classe tranquille et paisible.
Alors je sais que ce n'est pas évident de s'adapter à chaque enfant (dans la classe de mademoiselle D, ils sont 30 !) mais je me sens vraiment reconnaissante de pouvoir faire équipe avec les enseignantes de ma fille pour que sa scolarité se passe bien et de tomber sur des personnes tellement ouvertes d'esprit et passionnées par la pédagogie bien sûr, mais également par le développement de l'enfant. ♥
Une liberté, un droit
Si le retour à l'école a pu être envisagé, c'est parce que nous avons pu être accompagnés, entendus, par la psychologue, la directrice, les enseignantes... Mais ce n'est pas partout le cas et il reste toujours des enfants en souffrance à l'école, ce qui peut parfois s'étendre à l'ambiance de classe, celle de la famille et la souffrance de l'enseignant également. Personnellement, j'ai pu remettre ma fille à l'école car je savais que si un jour ce serait de nouveau compliqué pour elle d'aller à l'école, si par malheur nous ne serions pas entendus comme nous l'avons été, alors il serait possible de la déscolariser. C'est une béquille, une liberté importante et qui en ce moment est menacée...
Dans son discours sur le séparatisme, Mr Macron a annoncé qu'à partir de la rentrée prochaine, l'instruction en famille ne serait accessible que pour raison de santé. Aujourd'hui, c'est seulement 25 000 enfants qui sont concernés par cette condition, sur 50 000 enfants déscolarisés.
Cela veut dire que 25 000 enfants de 3 à 16 ans en bonne santé devraient retourner à l'école dès septembre. Sans promesse d'ouverture de classes évidemment. Il y a combien d'enfants dans les classes en ce moment ? On va aller jusqu'à combien ?
Cela veut dire que des enfants au profil atypique ou victimes de violence, harcèlement, racket, qui se sentent mal à l'école n'auront plus cette possibilité de se sentir en sécurité et d'apprendre en confiance et à leur rythme à la maison.
Cela veut dire que des familles qui bougent, voyagent et se déplacent beaucoup devront changer leur enfant d'école perpétuellement.
Mais surtout, cela veut dire qu'on nous retire un droit fondamentale, celui de choisir l'instruction que nous voulons pour nos enfants. Alors que l'on veuille déscolariser ou non notre enfant, lorsqu'il s'agit de droits fondamentaux, nous sommes tous concernés.
Je vous invite à signer cette pétition pour défendre nos libertés :
Pour le maintien des droits à l'instruction en familleLorsque j'ai commencé la rédaction de cet article, début septembre, je n'aurais jamais imaginé qu'il se terminerait ainsi... Je voulais vous donner des nouvelles de notre D, puisque ma réflexion a évolué depuis cet article, et me voilà à brandir une pétition ! Ah la la, quelle histoire...
J'espère que votre rentrée et/ou celle de vos enfants s'est bien passée, que ce soit à l'école ou à la maison ♥A demain pour le calendrier d'octobre (hum, oui, le 15... je vous raconterai !)
- Lilaluna -
2 commentaires -
Septembre, le mois de l'abondance... Incroyable, cette diversité sur les étales du marché ! Pour moi, c'était aujourd'hui mardi, et j'avoue que je suis heureuse d'avoir encore des fruits et légumes d'été dans mon assiette après cette rentrée et le froid qui refait doucement mais sûrement son apparition. Le froid, la fatigue, le retour à l'école et à la crèche de mes filles ? Je pense que tout cela est en cause dans le petit rhume qui s'est invité à la maison. Alors zou, les soupes réconfortantes, avec de l'ail ou des épices, réapparaissent dans nos menus.
Faites-vous vos menus à l'avance ? Ici j'essaie de m'y tenir en suivant un menu simplifié qui s'adapte à ce que je trouve au marché. Je pense vous en parler plus tard... Toujours est-il qu'à cette période nous mangeons des soupes tous les mardis soir et bientôt, à ce petit rituel s'ajoutera celui de la chandelle allumée sur la table. Automne bonjour ! ♥
Bref, je pense que je n'ai jamais dessiné autant de fruits et légumes différents sur une page de calendrier. Je ne savais même pas si j'allais réussir à tout caser ! Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais parfois je range les légumes par familles et parfois par ordre alphabétique (et parfois c'est le gros bazar ! haha). Ici j'ai voulu suivre l'ordre alphabétique (pour les "légumes" uniquement) et boum j'ai fait une erreur. Qui l'a trouvée ?
Télécharger « Calendrier septembre.jpg »
Comme d'habitude, n'hésitez pas à télécharger ce calendrier gratuit pour l'afficher dans votre cuisine. Ici, je le mets sur le frigo pour me donner une idée de ce que je peux trouver chez mon petit producteur local et je peux ainsi imaginer les menus avant de faire les courses. Résultat : moins de dépenses (adieu légume qu'on ne cuisinera pas ou fruit qui coûte un bras), plus de goût et de vitamines dans l'assiette (adieu tomate hors-sol immonde et sans intérêt pour notre santé) et on réduit considérablement l'empreinte carbone ♥
Une question avant de finir : quelles sont vos soupes réconfortantes préférées ?
A tout bientôt
- Lilaluna -
votre commentaire -
Il y a six ans plus un jour, j'étais au bord de la mer. Mon amoureux travaillait et on se retrouvait le midi pour manger, puis en fin de journée pour profiter de la plage moins bondée. Ce jour-là j'avais des doutes, alors j'ai sorti le test de ma trousse de toilette et je me suis enfermée dans notre minuscule salle de bain de l'appart-hôtel. Il fallait attendre cinq minutes pour lire le résultat, mais impossible. En refermant le capuchon, j'avais vu deux traits s'afficher instantanément. D'un rose presque violet. Enceinte, je suis enceinte ! J'en tremblais d'émotion, le souffle court, entre l'envie de sauter partout et celle de pleurer...
Pour lui annoncer, j'ai découpé un melon et écrit "papa" et "maman" avec la chair. Il a compris tout de suite et m'a prise dans ses bras. On a beaucoup ri ce midi-là, en mangeant le melon. L'après-midi, en descendant vers la plage, je me sentais précieuse, renfermant un trésor, je marchais à dix centimètres du sol, je souriais sans pouvoir m'en empêcher. Nous allions être parents, j'allais être maman.Il y a trois ans moins un jour, j'étais chez moi en train de m'activer, sur le départ pour un week-end créatif avec des amies. J'avais un retard de règles et je voulais en avoir le coeur net avant de partir, sinon je ne ferais qu'y penser. Je me suis enfermée dans la salle de bain, ma poussinette gratouillant derrière la porte... J'ai déposé le test sur le lavabo et suis sortie en trombe pour mettre dans mon sac les deux-trois trucs que j'aurais pu oublier. Passer un coup d'aspirateur. Vider la poubelle. Je vais chercher ma trousse de toilette et jette un oeil au test. Non, je ne rêve pas, la ligne est pâle mais bien là !
Je passe dans la cuisine dire au chéri qui fait la vaisselle de jeter un coup d'oeil dans la salle de bain. Je ne tiens pas, je le suis, mademoiselle D sur les talons. Il est penché sur le test, prend le temps, vérifie, puis se retourne et me sert fort dans ses bras. "Quoi ?!" demande la poussinette. Je lui réponds en souriant : "On s'aime fort !" (désolée poussinette, ce moment-là, on le garde pour nous deux, tu sauras plus tard...).Si le schéma devait se répéter, j'aurais certainement fait un test aujourd'hui. C'est stupide, je le sais, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser. Seulement voilà, la vie n'est pas un schéma. Elle est mouvementée, pleine d'inattendu, de surprises, d'espoir, de projets et d'obstacles. Et si aujourd'hui je n'ai pas fermé la porte à une troisième grossesse et un troisième accouchement, je n'ai pas envie d'avoir un troisième enfant.
Ma famille, elle est là. Pour moi elle est complète comme ça, du moins pour l'instant, peut-être pour longtemps.
votre commentaire -
J'avais parlé des culottes de règles, ou culottes menstruelles sur Instagram lors du Mothertober (un challenge de dessin en parallèle de l'Inktober, dont les thèmes ont été proposés par la dessinatrice Gayelle). Je me lançais dans l'aventure, les culottes étaient commandées, je les attendais impatiemment... Des mois plus tard et plusieurs essais de trois marques, je vous donne mon avis.
Mais déjà, pour celles (et ceux !) qui se questionnent encore, qu'est-ce qu'une culotte de règles ?!Il s'agit d'une culotte avec une partie centrale absorbante. Elle permet de remplacer les traditionnelles et polluante serviettes jetables et les inconfortables et glissantes serviettes lavables. Le sang sera absorbé par cette partie légèrement plus épaisse et contenu sans fuite pendant plusieurs heures.
Cette invention est indéniablement une grande avancée pour toutes les femmes. Je pense surtout aux jeunes filles qui vivent leurs premières règles avec l'impression de porter une couche malodorante et un écriteau sur le front disant "j'ai mes règles". Mais sincèrement, même après des années de règles, on peut continuer à ressentir ça. La culotte menstruelle permet de se sentir ben... juste en culotte ! Et le tout sans odeurs. Exit l'écriteau sur le front !
C'est une solution également très économique. Avez-vous déjà fait le calcul de ce que vous dépensiez en protections hygiéniques ? A l'année c'est un résultat vraiment élevé, encore plus si vous avez l'âme écolo et que vous vous tournez vers des marques de serviettes jetables en coton bio !
Mais... comment ça s'entretient !? Rien de plus simple : rincer la culotte sous l'eau froide avant le lavage en machine à 30°. Alors oui, on touche un peu de sang, mais pas moins que lorsqu'on met une coupelle menstruelle ou un tampon sans applicateur ! Et puis bon, le sang c'est pas sale hein (contrairement à ce que pensent les publicitaires qui continuent à faire verser du liquide bleu...).
Bref, l'idée m'a conquise assez rapidement, mais je restais sceptique sur deux choses : la plupart des femmes qui m'en ont parlé m'ont également dit qu'elles n'utilisaient plus que ça et pas de tampon ou de coupe menstruelle...
Attendez attendez... Pas de cup ?! Comment est-ce possible ? Quand on a un flux très abondant comme moi depuis mon premier accouchement (instant glamour bonjour !), impossible de ne pas utiliser une cup + une protection au cas où (qui en fait ne reste jamais immaculée...). Alors j'ai attendu l'arrivée de mes premières culottes pour le crash test.Deuxième chose qui me questionnait beaucoup : dans des vidéos "j'ai testé pour vous", les femmes utilisaient une seule culotte qu'elles rinçaient le soir et étendaient pour la faire sécher... et la remettre le lendemain ! Alors euh... Je sais que ça a été rincé hein, mais quand même pas à 100%. Personnellement je considère que le rinçage c'est en attendant le lavage.
Et puis grand mystère sur le séchage en une seule nuit... Parce que la partie absorbante et plutôt épaisse est ce qui met le plus de temps à sécher, évidemment !! Plus tard j'ai compris : il y a des culottes en microfibres qui sèchent plus rapidement que celles en coton.Comme je suis plutôt pour l'utilisation de matériaux naturels, j'ai acheté deux culottes en coton bio. L'une chez Lilybasic et l'autre chez Marguette. Ma soeur m'en a donné une en microfibre un peu plus tard, de la marque Loop, que j'ai testée également.
Je précise qu'il n'y a aucun partenariat dans cet article, je vous donne seulement mon retour sur l'utilisation de ces culottes comme il m'a été demandé sur Instagram :)
Modèle Océane de chez Lilybasic
J'avais participé à la campagne de financement pour le lancement de la marque.
Ce modèle n'est plus disponible cette année, mais il en existe deux autres.
Une culotte en coton bio, certifié GOTS et Oeko-tex.
La partie absorbante est en fibre d'eucalyptus et la partie imperméable en PUL recyclé.
J'aime la transparence de la marque : on sait d'où viennent les différentes partie de la culotte et tout est assemblé au Portugal. Emballée dans du papier kraft, la marque se veut dans une démarche la plus écologique possible.Cette culotte prévue pour les flux abondants est extrêmement douce et couvrante comme j'aime.
La partie centrale ne remonte pas très haut derrière mais sa capacité d'absorption reste relativement importante. Je dis "relativement", car chez moi, sans cup et les jours les plus abondants, ça tient 6h max.
C'est sûr que pour une journée de travail ce n'est pas pratique, il est plus facile de changer de serviette que de changer de culotte dans des toilettes publiques ! Alors je garde la cup pour ces jours-là et ça tient la journée.Mon bémol : Je ne sais pas si c'est dû à la culotte, mais c'était pas tellement compatible avec le vélo (frottements, sensation de brûlure). A part ça, une fuite à déplorer pour cause de capillarité sur la bordure bleue (les fameux 6h).
Et question prix, ce sont les moins abordables des trois (40€)L'oCulotte classique de chez Marguette
Alors là, si vous cherchez du basique, il n'y a pas plus basique.
Ici pas de petite dentelle, un élastique qui donne un look un peu plus sportif à la culotte.
Et cette fois-ci, c'est labellisé Origine France Garantie.
Culotte en coton bio certifié Oeko-tex, partie absorbante en fibre de bambou et partie imperméable en PUL.
Ici aussi emballée dans du papier, le plus zéro déchet possible.
Le prix est abordable (33€)J'ai choisi le modèle classique (règles normales) donc forcément ça ne tient pas plus longtemps que les autres.
Et la partie absorbante ne remonte pas très haut derrière, mais pas de fuite à déplorer, même la nuit.
J'aime énormément la sensation du coton et l'élastique large. En fait, je crois que c'est ma préférée.
Aucun problème en faisant du vélo avec (oui chez nous ça compte ! ^^)Mon bémol : Franchement je ne vois pas... Peut-être le fait qu'il n'existe pas de modèle classique pour règles abondantes. Le modèle prévu pour les règles abondantes et la nuit est taille haute (ce qui est un plus quand on a mal au ventre et qu'on ne veut pas être sciée par un élastique), look rétro avec plumetis et forcément plus cher.
Modèle Métro de chez Loop
Cette culotte est bien plus échancrée que les deux autres et la partie centrale assez fine.
La culotte est en nylon et élasthanne, le fond de culotte en coton et la partie centrale en polyester, nylon et PUL.
Pas de nanoparticules d'argent ni cuivre (les autres marques non plus).
Loop est une entreprise française, les culottes sont fabriquées en Chine.
Forcément le prix s'en ressent (29€).Bon, pour être sincère, je n'aime pas trop cette culotte mais voyons ses avantages.
Elle sèche vite.
La partie absorbante remonte à l'arrière jusqu'en haut (donc aucune crainte pour la nuit).
Elle a un look simple mais assez élégant.Mon bémol : comme vous pouvez le voir sur la photo, la qualité de la dentelle n'est pas top et elle commence déjà à s'abîmer au bout de 6 mois d'utilisation (donc seulement 6-8 fois).
Elle est très échancrée et peu couvrante, je n'aime pas du tout la sensation de devoir la remettre en place et sa partie centrale est très étroite (donc ici, bien moins de 6h pour les jours +++).
On nous promet 12h sans fuites ni odeurs, mais avec ces matières vous vous doutez bien que c'est impossible, à moins d'être dans les derniers jours.Pour conclure, les culottes menstruelles sont mille fois plus agréables à porter que des serviettes lavables ou jetables, mais leur technologie n'est pas suffisante pour certains flux. L'humidité se fait ressentir au bout d'un moment (même quand c'est garanti aucune sensation d'humidité) alors pour rester le plus au sec, je les utilise en complément d'une cup lorsque je dois sortir... Et je m'exerce au flux instinctif libre lorsque je suis à la maison, c'est à dire le fait de retenir les menstrues pour n'évacuer qu'aux toilettes. Je pense que si un jour j'y parviens à tous les coups, ce sera la vraie libération des protections hygiéniques, qu'elles soient jetables cracra, en silicone, en coton bio ou en jolie dentelle :)
Racontez-moi en commentaire : vous connaissiez les culottes menstruelles ? Vous en utilisez ? Êtes-vous contentes de celles que vous avez ? Êtes-vous tentées d'essayer ? Suis-je la seule à tenir moins d'une journée avec une culotte (je suis sûre que non !).
Voilà voilà, je clos ce chapitre glamour/intime pour revenir à des activités pour enfants, en espérant avoir le temps de les poster vite vite. Là, j'ai mis plus d'une semaine à écrire cet article, vu que je ne veux plus écrire le soir. Haha !
Pour tous les concernés, je vous souhaite de bonnes vacances et un beau week-end ensoleillé pour tout le monde !
- Lilaluna -
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires