Vous n'imaginez pas à quel point je ronge mon frein ! Voilà plusieurs jours que je suis en pause-blog forcée, quelle frustration ! Pas une seule petite minute pour s'asseoir et rédiger. Pourtant je les ai désirées, nos vacances en douceur, en famille, dix jours tranquilles, tous les quatre à la maison. C'était sans compter les dents de mini L qui n'en finissent pas de sortir. Pour tout vous dire, au début des vacances elle en avait à peine trois. Et ce soir elle en a huit. Comme vous pouvez l'imaginer, on a donc un bébé grognon (à l'opposé de son tempérament habituel, toujours en train de sourire quand ça va bien), et une petite fille, mademoiselle D, qui commence à en avoir ras la casquette de ce bébé toujours fiché dans les bras de maman. Résultat, c'est une tempête perpétuelle depuis dix jours et j'en suis à attendre impatiemment la rentrée (c'est demain, c'est demain !). Mère indigne ? Non : mère qui a besoin d'une pause pour souffler et rester sereine, patiente et bienveillante... 

 
L'année 2019 sera donc l'année... du rythme. Cette année on s'organise à fond, on fait sonner les réveils même le week-end, histoire de " Mary Poppins garder le rythme", on fait des menus, des plannings, bref, tout ce qui nous permettra de vivre plus sereinement en famille (oui, cette première semaine m'a vaccinée !). Je sais d'avance que ça va demander pas mal de tâtonnements pour que ça convienne à tout le monde, mais on va se donner les moyens d'y arriver.

De cette organisation va également découler un projet qui concerne l'écologie : devenir un foyer (presque) zéro déchet. On avait déjà entamé la démarche en octobre et on continue en allant beaucoup plus loin.
Zéro plastique dans le cabas, déjà... (jusque là on faisait encore deux-trois écarts : pas facile d'être végétarien/lien et zéro déchet ! Le tofu/seitan/tempeh est toujours emballé !) Et le nouveau défi que je me lance ce mois-ci : cuisiner à l'avance ou en grande quantité et congeler. Ainsi, on arrête de se laisser tenter par le petit paquet de gnocchis ou la pizza du bout de la rue. Mon espoir est de descendre la poubelle une seule fois par mois dans un premier temps, ce qui n'est pas forcément évident car n'ayant pas de jardin, nous sommes adhérents à une association de compostage et la liste des choses composables est assez restrictive...

Je profite aussi de ces premiers jours pour penser un peu à l'année qui vient de s'achever et je me sens vraiment pleine de gratitude pour avoir vécu tant de bonheurs ! 

♥♥♥

2018 aura vu arriver une deuxième petite fille dans notre famille. Après une année 2017 vraiment très difficile où la question d'avoir un deuxième enfant s'est posée, dans un contexte compliqué et douloureux, je me rends compte à quel point ce choix était le bon. Ok, je me plains en début d'article que deux enfants c'est compliqué, haha ! Mais cette petite fille, c'est un rayon de soleil. Vraiment. Et sa naissance m'a comblée. 

2018 nous aura aussi transportés dans une autre ville et encore une fois, le choix était le bon. Quel plaisir de ce sentir là où on DOIT être. Un endroit qui nous correspond, avec ses évidences et ses belles rencontres.

2018 aura emmené mademoiselle D à l'école. Et nous qui nous posions beaucoup de questions, avons vu notre petite grande fille très heureuse d'y aller et très demandeuse aussi : elle a hâte d'y retourner et me demande même de l'inscrire plus à la cantine... Et quelle chance, le bilinguisme lui convient parfaitement. S'il n'y a qu'un bémol, c'est qu'ils sont 30 par classe, petits-moyens, avec une ATSEM le matin uniquement. Pas évident pour les maîtresses, mais elles font un boulot incroyable !

2018 aura mis le feutrage sur mon chemin et tout ce qui concerne une approche Steiner-Waldorf. Autant vous dire qu'il y aura bientôt des articles sur les petites créations et autres activités pour enfants...

2018 m'aura aussi fait rencontrer de belles personnes qui font encore un peu plus avancer mes réflexions sur la parentalité, mais aussi sur la bienveillance envers soi-même et le développement personnel. Je garde tout ça dans un coin de ma tête et le laisse mûrir tranquillement.