Aujourd'hui vous lisez un message pré-enregistré ! En ce moment-même, je me prélasse sur une plage de sable blanc et... Non pas du tout ! ^^ Nous sommes dans la grisaille parisienne et nous profitons des vacances scolaires pour rendre visite à nos familles. Il y a notamment des anniversaires à fêter et vous verrez donc les tampons très prochainement ;)

Mais revenons à nos moutons : aujourd'hui je vous propose de bricoler !

Les fêtes de fin d'année approchent et avec elles le stress la joie de concocter de jolies cartes de voeux. Et c'est souvent au dernier moment qu'on se dit "mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir envoyer ?!". En général, chez nous, on se pose la question jusque mi-janvier et on finit par envoyer une photo par mail (non sans frustration de ne pas avoir réalisé quelque chose de joli). Si on a du temps, on prépare 5 ou 6 cartes à envoyer à nos parents et amis les plus proches, mais ça s'arrête là.

Pourtant je trouve que ces fêtes sont vraiment l'occasion de dire aux amis qui sont loin de nous "on pense à vous !" et de prendre/donner des nouvelles. Je réfléchis donc à ce que nous ferons... dès maintenant ! Ce n'est peut-être pas l'idée que nous retiendrons, mais j'ai voulu l'essayer et partager ça avec vous ♥

Pour faire ces cartes, vous aurez besoin :

- de papier cartonné (éventuellement prédécoupé)
- d'un cutter scalpel
- de votre message imprimé
- d'un joli papier cadeau ou papier coloré récupéré
- de masking tape
- de colle

On commence par placer le texte imprimé sur le carton en le faisant tenir avec du masking tape (qui n'arrachera pas le carton lorsqu'on le décollera, contrairement au scotch/papier collant pour les amis belges qui passeront ici ! ^^)

A l'aide du scalpel, découpez le contour des lettres...

Puis décollez doucement quand même, on n'est pas des bourrins le papier du texte imprimé.

Coupez le joli papier, un peu plus large que votre texte et collez le au dos de la carte. Collez un deuxième carton en enfermant le joli papier en sandwich :)

Voici le résultat !!

J'en profite pour vous montrer ce que j'ai envoyé à Chlouwy,
puisque mon petit colis est bien arrivé au Terrier... :)

- Une carte avec un mot plein de bonnes ondes ☼
- Un petit bracelet pour le 7e mois
- Un gilet tricoté mains pour que la petite renarde ait chaud (au moins en janvier, vu la taille ^^)
- Des rubans pour le projet tapis d'éveil auquel vous pouvez participer aussi ! Je vous mets le lien ici ♥ Vous avez jusqu'à mi-novembre pour envoyer au choix un coupon de tissu,  un carré tricoté ou crocheté, des rubans ou des galons...

Si vous avez des vacances, profitez-en bien !
Ici on va prendre le temps d'en passer ensemble justement :)
Et on va profiter d'être chez les grands-parents de poussinette pour s'offrir une ou deux escapades dans Paris en amoureux ♥

A bientôt

- Lilaluna -

J'ai hésité à publier cet article dans la rubrique "parentalité", mais le thème de cette année a fait que je l'ai finalement publié dans la rubrique "écologie" :

Je vais donc profiter de la question du développement durable, pour vous donner mes petits indispensables (écolos) de l'allaitement maternel.

1. Des coussinets d'allaitement... lavables !

Alors évidemment si vous avez du temps et une machine à coudre, cet indispensable est vraiment très facile à faire. Il faut juste penser à mettre une matière étanche (comme du PUL) en plus de la matière absorbante (éponge de coton, de bambou, polaire...)

Ce n'était pas mon cas à l'arrivée de poussinette alors j'en ai acheté. Et je m'en suis fait offrir aussi, car au début de l'allaitement, mon stock ne faisait pas une journée. J'en ai donc une petite vingtaine et à présent c'est largement suffisant pour ne pas être en rupture entre deux machines.
Sachant que nous sommes à 18 mois d'allaitement (et que j'ai toujours besoin de coussinets pendant les tétées), cet investissement était plus que rentable !

Bon à savoir : en cas de désagréments type candidose, vous pouvez les laver à 60°.

Vous en cherchez ? Il y en a ici ou là

2. Une gourde

Lorsqu'on allaite, on a soif, trèèèèèèèèès soif. Il faut penser à boire beaucoup, tout au long de la journée et avoir de l'eau à portée de main pendant les tétées.

Pourquoi acheter des bouteilles d'eau quand on sait que l'eau du robinet est tout à fait potable ?
Dans notre région, nous ne sommes pas à l'abri de certains polluants et notamment des nitrates. Nous filtrons donc notre eau en carafe et cela nous revient à 2€ par mois en moyenne (sans compter l'eau).

Pour penser à boire suffisamment après la naissance de poussinette, je me suis acheté une jolie gourde en verre et silicone de la marque Life factory. Le goût de l'eau n'est pas altéré (à moins de la laisser dedans plusieurs jours ^^) et je vois ce qu'il reste à boire.

Vous pouvez aussi prendre une bouteille en verre et lui crocheter une jolie housse, comme l'a fait Chlouwy du blog Dans ma petite roulotte pour un biberon en verre !

3. Un soutien-gorge d'allaitement... fait maison !

Ça c'est quelque chose que je n'ai pas fait non plus ! mais j'ai découvert le tuto il y a un moment sur le net et je me tâte à couper dans mes soutien-gorges.

Au tout début de l'allaitement, j'avais pris deux ou trois tailles de soutien-gorge. Ajoutez à cela l'élargissement du dos pendant la grossesse (et oui, les côtes s'écartent un peu pour faire de la place au bébé... et reviennent à leur place quelques mois après l'accouchement !). Bref, je ne rentrais plus dans mes soutifs et j'étais bien contente d'en avoir en matière élastique et sans armatures. Mais avec le temps et l'installation de l'allaitement, mes seins ont repris leur taille initiale et mes soutiens-gorges d'allaitement délavés et tout plissés me sortent par les yeux. J'ai pris le parti de remettre mes anciens soutifs et de tirer dessus pour allaiter (en espérant ne pas trop les abimer).

Je conseillerai donc d'acheter de jolis soutifs pas chers mais plus grands que les vôtres (ou de récupérer ceux d'une copine qui a une plus grosse poitrine que vous !) pour réaliser le tuto de Petit citron.

4. Des pots en verre

Si vous avez besoin de stocker du lait avant la reprise du travail par exemple, vous pouvez utiliser des pots en verre. Petits pots pour bébés, pots de yaourts à couvercles... Ainsi vous ne jetez pas les sachets en plastique que l'on vous vend parfois en pharmacie, et pour ceux qui préfèrent bannir le plastique de leur cuisine, c'est le top !

Bon tout dépend bien sûr de la taille de votre congélateur et des besoins de votre bébé lorsqu'il est gardé (c'est sûr qu'un pot prend plus de place qu'un sachet, et encore, certains s'emboîtent !)... Ici nous n'avons pas eu besoin de stocker plus de 3 ou 4 pots à la fois donc c'était bien pratique.

Certains préconisent les pots en verre teintés, pour une meilleur conservation du lait. Je trouve que c'est plus difficile à trouver et de toute façon il n'y a pas de lumière dans notre congélateur ! ^^

Je demande à Alfredo s'il pense à autre chose, et il me dit...

5. Manger bio !

Alors oui c'est vrai, manger bio c'est bon pour bébé ...et pour la planète ! :)

Voilà ma petite part de colibri pour cette semaine de l'allaitement ♥

On vous souhaite une bonne semaine et on vous dit à bientôt. Je n'oublie pas de vous montrer les tampons de septembre, mais comme il s'agit d'un cadeau, j'attends que l'anniversaire soit passé ! ;)

Des bisous doux

- Lilaluna -

Il y a un milliard d'années un an et quelque, j'ai démarré le tricot d'un gilet pour poussinette. Je me disais qu'en le faisant bien grand (12-18 mois) j'avais le temps de voir venir... Et puis j'ai laissé traîner... Et puis je me suis rendue compte que le modèle était chez mes parents, alors j'ai attendu les vacances suivantes pour copier les indications... Et puis j'ai fini le devant-dos et j'ai de nouveau laissé traîner... Jusqu'à ce que je me rende compte que poussinette n'allait bientôt plus pouvoir entrer dans ce gilet-même-pas-terminé !

Il était temps de s'y remettre et de finir enfin... le gilet tulipe !

Vous avez vu ce magnifique tigre réalisé par le parrain de poussinette ?!

Ce gilet n'a absolument rien à voir avec le modèle du livre. Je n'ai respecté ni la grosseur de laine, ni les motifs, ni la largeur des bordures... Bon, j'ai quand même suivi globalement les indications de rangs/augmentations/diminutions... Mais pour le reste...!

Alors pourquoi "jacquard bizarre" ? Je pense que la photo est assez parlante ! ^^

Lorsque j'étais enfant, ma mère avait tricoté un gilet blanc avec des tulipes pour ma petite soeur, et j'avais envie de reprendre son modèle (à l'époque déjà, dessiné sur un bristol). Mais impossible de le trouver, ni même de trouver ce gilet, alors j'ai pris un modèle de gilet très basique dans le livre "Intemporels pour bébé" il me semble, et j'ai dessiné les tulipes sur un bristol à petits carreaux pour réaliser... le premier jacquard de ma vie.

Et oui, j'ai déjà fait des rayures, du point de riz, du point andalous et d'autres points fantaisie, des torsades en veux-tu en voilà, des dentelles... Mais jamais de jacquard.
Mon défaut c'est de n'avoir pas voulu couper les fils à l'arrière et de les avoir trop tendus entre chaque tulipe. Je les ai insérés dans les mailles au fur et à mesure et comme la laine (hum, le coton en fait) était épaisse, ça fait de gros boudins. Je ne sais pas si je suis claire, mais je n'avais pas envie de prendre l'envers en photo ^^ Haha !!

Pour ce tricot, j'ai utilisé Muskat, le coton mercerisé de la marque Drops (que j'adore ♥)

Ce sont toutes ces jolies couleurs qui m'ont donné l'idée et l'envie de tricoter ce gilet.
Mais finalement je n'ai pas beaucoup aimé tricoter cette laine (roooh, mais c'est du coton voyons !).
Comme souvent avec le coton, les fils se séparaient ou se détorsadaient. Et comme c'est un fil assez épais, dès qu'on dissimule un brin dans le tricot, ça fait un gros boudin. Vous imaginez un peu l'envers des manches ? ^^

Donc je n'ai pas trop apprécié faire des rayures et plein de changements de couleurs à cause de cette épaisseur (ma vieille tu t'es mise dans l'embarras toute seule !).
J'ai de loin préféré tricoter en jersey tout simple (le haut du dos par exemple), qui donne un rendu hyper régulier !

Mais finalement, cette épaisseur de fil donne un gilet plutôt épais et assez chaud (ouf, j'aurais eu l'air bête à terminer un gilet d'été avec ces températures hivernales, oui oui, j'ai bien dit "hivernales" !) donc poussinette peut le porter en ce moment sans aucun souci !

Je n'ai pas non plus aimé relever des tonnes de mailles pour faire l'encolure et les bandes de boutonnières. Je trouve que je ne m'en suis pas très bien sortie, mais de loin ça passe ^^

Ce qui était étrange, c'est qu'à l'assemblage, je me suis retrouvée avec un col extra-large. C'est vrai que sans modèle, j'avais peut-être loupé quelque chose ! Donc quand j'ai lu qu'il fallait tricoter un seul centimètre de côte 1/1 pour le col, je n'y ai pas cru. J'y suis allée un peu au pif et j'ai même fait des diminutions pour que ça ne flotte pas. Finalement, avec 3 cm de col, je trouve que c'est parfait !

Bon j'ai l'air de râler et de me plaindre, je n'ai pas apprécié ceci ou cela, mais je suis quand même hyper contente de l'avoir terminé et de l'avoir vu porté. Je n'ai pas de photo à vous montrer car elles étaient toutes floues : poussinette bougeait dans tous les sens, j'ai laissé tomber. Ce gilet raté a une forme amusante car il est cintré à cause du jacquard et le haut du dos est un peu bouffant (bah oui, forcément...). Ses manches sont bien longues et la matière est toute douce. J'adore ses couleurs, assez automnales, et j'ai hâte de recevoir un colis Vertbaudet avec deux pantalons en velours qui devraient s'accorder parfaitement avec ce gilet !

Alors dites-moi, qu'en pensez-vous ?
Si vous avez des astuces pour le jacquard, ou même des motifs de prédilection, n'hésitez pas à les partager ! Moi je vais aller jeter un oeil dans ma bible du tricot, pour savoir comment j'aurais du faire (au lieu de n'en faire qu'à ma tête ^^)

Bonne fin de semaine !

- Lilaluna -

Le saviez-vous ? Demain se termine la semaine internationale du portage. Et comme nous portons notre poussinette depuis sa naissance, j'avais envie de vous parler de notre expérience.

Si vous avez suivi, poussinette est née à Bruxelles. Dans cette ville, tous les trottoirs sont pavés. Autant vous dire que poussettes et talons hauts ne font pas bon ménage avec la capitale de l'Europe ! A moins d'acheter un carrosse à grandes roues (Cendrillon ça vous parle ?) ...à un milliard d'euros :)

Non, franchement, la poussette très peu pour nous ! Et même sans parler argent ou qualité du terrain, nous étions d'accord là-dessus : notre bébé, on voulait le porter contre nous, aussi longtemps que nous le pourrions. Alors bien sûr, je ne suis pas là pour critiquer qui que ce soit, la poussette a aussi beaucoup d'avantages, je raconte simplement comment nous avons vécu le portage.

Il nous fallait donc... un porte-bébé. Assez rapidement, je me suis rendue compte qu'il y avait des portes-bébés plus ou moins physiologiques. Et de grandes marques soit-disant spécialistes de la physiologie vendent des portes-bébés qui créent des tensions au niveau des hanches de bébé (vous savez, ceux où les jambes pendent, toutes droites !). Il suffit de regarder comment le nouveau-né se met naturellement contre vous quand vous le portez pour comprendre qu'il a besoin d'être lové de la même façon dans l'écharpe ou le porte-bébé : en boule, avec les jambes pliées.

A gauche, vous pouvez voir que les vertèbres et les hanches subissent une tension dans cette position anti-naturelle

J'avais bien envie d'une écharpe en non-tissé (un peu élastique) mais Alfredo me disait que quitte à avoir un porte-bébé, autant acheter quelque chose d'un peu... travaillé. Sinon, on pouvait toujours acheter n'importe quel bout de tissu ! Bon. On s'est mis d'accord sur un BB-Taï de la marque Babylonia, qui nous semblait un bon compromis entre le préformé et l'écharpe. Dans ce porte-bébé, il y a une petite culotte amovible et un appui-tête qui permettent de porter un bébé même tout petit.
Pour preuve, nous sommes sortis de la maternité avec ! ♥

♥ 18 avril 2015 ♥

Nous avons adoré porter poussinette et si c'était à refaire, je pense que je l'aurais encore plus portée.
Sentir son bébé contre soi n'a pas de prix. Ça lui permettait de s'endormir paisiblement sans avoir le sein dans la bouche (encore une longue histoire que je vous raconterai un jour). Ca me permettait de faire pas mal de choses en ayant les mains libres. Et ça permettait aussi de créer un lien entre poussinette et son papa qui l'a beaucoup portée également.

Mais voilà. Au bout de deux mois, plus possible de la faire entrer dans ce porte-bébé ! Elle était trop petite pour faire sans la culotte, mais se tortillait et pleurait chaque fois qu'on l'installait dedans.

On dit que le bébé doit avoir les jambes en M pour être porté dans la position la plus physiologique possible. Seulement, un bébé de moins de 5 mois n'a pas l'ouverture de hanches nécessaire pour être porté sans adaptateur (culotte, cocon selon les modèles...). On le met alors en position "grenouille" (je ne sais pas si ce nom est très scientifique, mais je trouve l'image plutôt parlante ^^)

En vérité, lorsqu'elle était toute petite, les pieds de poussinette se touchaient presque sous ses fesses

Nous en étions donc à nous demander comment la faire entrer dans le BB-Taï jusqu'à ce que je craque et que j'achète un préformé : le Manduca ♥

Avec ce porte-bébé, plus de bataille : on installait poussinette dans une culotte qui se rabat (oh combien plus simple à enfiler !), première bretelle, deuxième bretelle, "clic" et c'est parti !

Ce porte-bébé nous a suivi partout, poussinette l'a suçoté et mordillé, elle a pu être allaitée pendant que je marchais dans la rue, nous l'utilisons (toujours) autant devant que dans le dos (pas sur le côté car j'ai vite mal au dos) et lorsque plus tard on lui disait "on sort !" elle courait jusqu'à la porte pour nous le montrer accroché à la patère. A présent elle court vers son casque et crie "vélo !!" Haha ^^

Nous l'avons exclusivement portée jusqu'à ses 5 mois. Là, nous avons déménagé et ma cousine nous a donné sa poussette canne. Nous étions déjà dans un état d'épuisement extrême (la faute aux nuits, si vous avez suivi) et la poussette nous a soulagés pour quelques sorties. Mais hors de question de l'utiliser lorsque je devais prendre le bus. J'ai testé et c'est vraiment l'horreur !!

Dans le bus, lorsque vous avez une poussette, non seulement c'est difficile à manier, mais en plus les gens vous regardent comme si vous gêniez. Lorsque vous portez votre bébé, les gens se lèvent toujours pour vous laisser une place et n'hésitent pas à engager la conversation :)

Si je devais lister les avantages du portage, ça donnerait ceci :
- une belle transition entre la vie intra et extra-utérine
- un moyen d'aider bébé à digérer (surtout en cas de reflux !)
- un moyen d'aider bébé à s'endormir sereinement
- la possibilité de vaquer à ses occupations avec DEUX mains
- un moyen de créer du lien entre bébé et son papa
- la facilité d'aller partout même en "milieu hostile" (bus, escaliers, restaurant...)
- la possibilité d'allaiter discrètement n'importe où (testé dans la rue, dans le tram, dans un magasin)
- se faire câliner par son bambin qui crie "canin !!" en vous serrant fort fort ♥

Je suis sûre qu'il y a d'autres avantages encore, mais je crois que c'est déjà bien :)

Allez, je vous laisse avec une jolie photo de nous...

...et vous fais plein de bisous !

- Lilaluna -